Au printemps 1998, Ry Cooder retourne a Cuba pour y enregistrer un disque avec Ibrahim Ferrer et tous les musiciens qui avaient participe au premier album. Cette fois, Wim Wenders était du voyage avec une petite équipe de tournage. Peut-être parce que cette chronique d’une bande de gamines a Saragosse au début des années ninety explore aussi un pays lui-même alors en pleine section de transformations profonde. Le premier film de Pilar Palomero a un évident goût de vécu, piochant très probablement dans les souvenirs de la réalisatrice mais surtout celui d’une Espagne, qui comme son personnage principal etait traversée par des envie de libération, d’émancipation.
Pas tant pour boucler la boucle que pour indiquer que l’Amérique se trimballe depuis trop longtemps ses rapports interraciaux. Cette réactualisation du film de 1992 troque sa half gore, par une mise en scène aussi habile qu’inventive, vers quelque selected de plus anxiogène, la prophétie d’une révolte coléreuse qui finira par engendrer des monstres au nom d’une bonne cause, qui ne peut plus se contenter de promesses. En faisant de son croquemitaine la mémoire d’une oppression contre les noirs qui ne veut pas être oubliée, ni être récupérée par une woke tradition de hipsters blancs, ce Candyman là rend coup pour coup. La question se pose toujours aujourd’hui mais était encore plus prégnante dans les années 60, quand la plupart des pays se rebellaient contre des carcans sociaux, moraux ou politiques.
Accompagné de son nouveau complice Knuckles, ils sont en quête d’une émeraude dont le pouvoir permettrait de détruire l’humanité toute entière. Pour s’assurer que l’émeraude ne tombe entre de mauvaises mains, Sonic fait équipe avec Tails. Commence alors un voyage à travers le monde, plein de péripéties. Mise à l’honneur dans un documentaire biographique à découvrir au Cezanne le jeudi 23 juin à 20h00. Il s’agit de la dernière œuvre de l’artiste avant sa mort prématurée le 25 décembre 2016, à l’âge de fifty three ans.
- Le monde moderne selon Thyberg est fait de contrats, de relations factices, d’une hiérarchie économique reposant sur l’exploitation, dont les échelons peuvent se grimper en string ou en talons aiguilles, mais surtout en écrasant les autres.
- Une semaine après la fin de son procès en diffamation très médiatisé contre son ex-épouse Amber Heard, Johnny Depp a annoncé qu’il allait sortir un album avec le rockeur anglais Jeff Beck le 15…
- À la source du “Hamlet” de Shakespeare, il y avait donc la légende scandinave de Amleth, un récit de vengeance ancestral, qui …
- Pour s’assurer que l’émeraude ne tombe entre de mauvaises mains, Sonic fait équipe avec Tails.
- La magie de la traduction des titres de films en français fait que celui du film d’Ismaël Iraki est devenu chez nous Burning Casablanca.
- Il apporte bien plus qu’un visage et un physique ou une vérité à ce récit de la France des ultra-précaires.
En indiquant très clairement dans une mélancolie partagée, que le cinéma doit se préparer à faire ses adieux à un état d’innocence s’il veut s’armer pour affronter des lendemains aussi menaçants qu’incertains. Le festival de Cannes est aussi une manière de rebattre les cartes du cinéma. En mettant en avant certains movies, le pageant prend la température des productions émergentes voire réémergentes. Le seul bruit à s’être fait entendre ont été des éclats de rire pendant la partie centrale de “Triangle of sadness”, dézinguage en règle du capitalisme par Ruben Östlund, palmedorisé en 2017 avec “The Square”.
Salò Ou Les One Hundred Twenty Journées De Sodome
La réapparition de ses trois premiers long-métrages qui font rejaillir la sève d’un cinéaste bien plus provocant que ce qu’on pensait. L’homme n’est pas un oiseau, Une affaire de cœur et Innocence sans safety, culbute les principes usuels de narration. Ici on fait se chevaucher images documentaires et romance en milieu ouvrier, on zèbre de couleur les bobines du premier movie parlant serbe, on perturbe un mélo avec des vrais-faux exposés de sexologue ou de médecin légiste.
L’atmosphère contemplative devenant du coup une inattendue forme de militantisme, une décélération luttant comme elle le peut contre une accélération économique. White Building navigue entre les deux comme à travers une double géographie, architecturale et humaine. En creusant des trouées lumineuses dans la grisaille d’un potentiel drame vers un inattendu et irrésistible feel-good-movie, Ali & Ava a tout de l’électrisant coup de foudre de spectateur qui illumine les salles obscures depuis le 2 mars.
Les movies sont remis en perspective avec les secousses des périodes historiques, délestant ce cinéma de sa réputation de spectacle bourrin pour les recontextualiser, expliquer la signification d’une approach ou d’un geste, révéler leur portée philosophique comme politique. La majorité des films choisis parlant en fait d’apprentissage, de transmission des traditions, de code d’honneur. Mais aussi de la modernité permanente de ce cinéma-là que ce soit par le rôle des femmes dans les films de sabre japonais ou hong-kongais ou dans l’incroyable complexité de scènes de combat plus virtuoses les unes que les autres. Il faut à ce titre saluer la scénographie de cette exposition, qui ne réduit jamais le champ ni le cadre des extraits à de simples vignettes.
L’étrange Festival
Amleth fuit son royaume insulaire en barque, en jurant de se venger. Il embarque alors sur un bateau pour l’Islande et entre, avec l’aide d’Olga, une jeune Slave prise comme esclave, dans la ferme de son oncle, en se faisant lui aussi passer pour un esclave, avec l’intention d’y perpétrer sa vengeance. Sasha, né garçon, se vit comme une petite fille depuis l’âge de 3 ans. Le film swimsuit sa vie au quotidien, le questionnement de ses parents, de ses frères et sœur, tout comme le combat incessant que sa famille doit mener pour faire comprendre sa différence.
“Plumes” s’en amuse mais en serrant les dents dans cette comédie aussi absurde qu’amère. Ce jusque dans une surprenante identité de cinéma qui have a tendency les bras à l’humanisme contrarié d’un Kaurismaki ou d’un Dino Risi. Un cinéma intemporel quand rien ne dit où il se situe ni à quelle époque, le seul repère étant qu’on y parle arabe et que le réalisateur est égyptien. Plumes tient donc de la fable et de ses principes de récit universel. Mais alors remark réagit Omar El Zohairy quand, comme lors de sa présentation au festival de Cannes, il est énoncé que ce film-là parlerait avant tout de la société égyptienne ? Trois movies partant du passé pour se pencher sur le présent, assumant justement le regard qui manque aux trois affiches du pageant.
On ne le dira jamais assez, le level de vue Belge sur le sens de la vie est un des plus réjouissants qui soit. Pas forcément par le biais pris au pays du surréalisme, mais par cette capacité à pouvoir aborder de manière aussi frontale que relativisée tous les sujets. Comme le font par exemple Ann Sirot et Raphaël Balboni avec une vie démente, chronique de la gestion d’un Alzheimer en cours d’une sexagénaire par son fils et sa belle-fille. Tout comme ce documentaire refaisant les gammes d’une pédagogie collective plus que jamais nécéssaire pour réinvestir pleinement la lutte des lessons. Je n’ai jamais vraiment compris la hype qui s’est maintenue au gré des années autour de Ghostbusters (oublions son redoutable titre français, SOS fantômes). À l’époque, en 1984, je m’étais passablement ennuyé aux aventures d’une bande de scientifiques un peu branleurs qui se reconvertissaient en chasseurs de fantômes.
Ciné Du Tnb Rennes
Que ce soit dans l’environnement aussi kitsch que glacé de cette famille, ou cette combinaison d’empathie et de délires freudiens. Tout half de la découverte d’un curieux œuf, que cette gamine va couver. Mais Ego tient surtout d’un jeu tordu de poupées russes, puisque sous la coque de cette histoire de dopplegänger, ces doubles maléfiques, se dissimule surtout une cellule familiale qui se fissure progressivement. Notamment autour d’une mère qui veut modeler sa progéniture à son image, physique comme sociale. Ainsi, il faut se souvenir du 13e guerrier de John McTiernan, qui aurait pu être à ce registre ce que son Piège de cristal avait été au blockbuster d’motion. Si le romancier Michael Crichton n’avait pas remonté le film dans le dos du cinéaste.
Pour autant, le royaume de Freaks out est une cour des miracles aussi délirante qu’attachante. Un loup-garou à la pressure colossale, un aimant humain, une femme électrique et un télépathe contrôlant les insectes, tous crapahutant dans l’Europe chaotique de 1942. Freaks out pourrait n’être qu’une model déviante des X-Men qu’il serait déjà réjouissant.
Refiltrée par les imaginaires de cinq réalisateurs pour une sorte de colonisation retournée à l’envoyeur, elle vire à la science-friction en confrontant mondes d’hier, aujourd’hui et demain. La question centrale posée par Lang étant de savoir faire face à un quotidien doublement régulé par la peur de ne plus être loyal à ses idéaux. Mon légionnaire ausculte ce front commun pour ces femmes et ces hommes avec une rigueur qui invoque la précision clinique, pour ne pas dire militaire, d’une Kathryn Bigelow (Démineurs) mais aussi la compassion pour l’élément humain du cinéma d’une Claire Denis . Peut-être Lang doit peut-être cette inattendue combinaison à un parcours peu commun, qui l’a amené à faire ses armes au cinéma tout en étant officier de réserve.
Aussi brillante que passionnée de science, une jeune fille déterminée construit une fusée pour se rendre sur la lune et prouver l’existence d’une légendaire déesse lunaire ! C’est alors qu’elle se retrouve embarquée dans une quête inattendue et qu’elle découvre un univers féerique peuplé de créatures fantastiques. À l’heure où l’on s’interroge sur l’utilisation des photographs de violences policière, un copieux ouvrage collectif rappelle que même au cinéma, la censure, c’est une affaire de pouvoir. Le cours d’histoire dont vous aviez besoin sans le savoir.
Et puis, probablement aussi un coup d’œil sur les sujets qui se sont tout autant installés de movies en films. Sur ce podium-là, c’est peut-être bien la gentrification qui grimpera sur la première marche. De Gagarine à Candyman ou In The heights, l’embourgeoisement galopant des quartiers est devenu une toile de fond tendue sur les écrans. Au début des années 80, on ne faisait pas des boules avec la neige, mais on se la fourrait dans le nez. Dans le Nord de Paris, de Pigalle à Barbès, c’est comme ça qu’on appelait la cocaïne.
La chasse aux sorcières est de nouveau dans l’air du temps. Dans le cinéma anglais de 1968, c’était déjà un sujet plus politique que polémique. Le portrait rectifié d’une célèbre mère maquerelle des années 70 devient celui d’une business lady. Dans un monde décimé par une étrange épidémie, Stanislas Merrick, un ancien champion de boxe, survit reclus et coupé du reste du monde.
Une disciple sud-coréenne du Jim Jarmusch bohème des débuts guarantee que l’enfermement n’est qu’une query de level de vue. Comment un tableau plus que célèbre et une pochette d’album de Pink Floyd, participèrent au renouvellement méta du slasher pour adolescents ? Dark Vador n’est pas né dans l’espace mais bien sur Terre, accouché par des samouraïs et des plongeurs… Le chemin est lengthy entre la Corée du Sud et la Turquie, mais les bonnes histoires n’ont pas de frontières. Quand le cinéma russe prend la route c’est pour confirmer que tous les chemins, mêmes bucoliques, mènent au Kremlin.
Contemporaine des expériences longitudinales de Michael Apted , Barbara et Winfried Junge ou Michel Fresnel (Que deviendront-ils ?), Třeštíková travaille la sérialité documentaire selon des modalités précises. Au montage, elle ordonne chronologiquement chaque séquence pour restituer l’expérience d’une vie, dans la durée condensée du movie. Elle s’inspire d’une technique aussi ancienne que le cinéma, le résumé-accéléré ou time-lapse en anglais. Mais qui se cache derrière des titres aussi improbables que “Par ou t’es entré on t’a pas vu sortir ?” ou “Ces flics étranges venus d’ailleurs ?” Philippe Clair, réalisateur oublié alors que champion du field workplace des années 70 ou précurseur d’un cinéma poético-loufoque. Conversation au long cours avec lui, Authentique mais vrai, revient sur son parcours singulier.
Yong-Goo, un handicapé mental est emprisonné pour un meurtre qu’il n’a pas commis. Ses voisins de cellule, criminels parmi les plus endurcis se prennent d’affection pour lui et vont tout faire, alors qu’il a été condamné à mort, pour que sa petite fille puisse lui rendre visite. Affectueux, fidèle… mais lorsqu’il vieillit ou se comporte mal, il est parfois abandonné comme un mouchoir souillé. Et lorsqu’il se retrouve seul face à la nature, l’instinct animal et l’esprit de meute reprennent le dessus. Solidaire, déterminée, notre petite bande de chiens errants va peu à peu réapprendre à se débrouiller seule. Et découvrir la liberté, au cours d’un extraordinaire voyage.
Il y avait aussi le projet extravagant nourri par Mel Gibson, celui d’une saga nordique qui aurait été parlée en véritable langue viking. Avant de l’abandonner faute de financement, malgré la présence prévue de Leonardo DiCaprio au casting. Aujourd’hui, c’est au tour de Robert Eggers de s’attaquer à cette mythologie avec The Northman. Peut-être à la state of affairs de crise qui s’est emparée du cinéma depuis que celle du COVID a agi comme un accélérateur de particules amplifiant des phénomènes déjà présents.
L’issue est fragile, incertaine, mais la vie se révèle encore et toujours plus forte. Pour Helena Trestikova, documentariste tchèque c’est aussi des movies égrenant le fil du temps. Même sans les photographs, la puissance de ce cinéma persiste dans les pages d’un livre recueil de témoignages revenant sur le parcours d’un cinéaste incandescent et des champs de bataille qu’étaient ses tournages. Au XVIIe siècle dans une Angleterre en proie à la guerre civile, Matthew Chapman, inquisiteur traque quiconque est soupçonné de sorcellerie. Un soldat, amoureux de la nièce d’un prêtre accusé à tort va se dresser contre lui…
Alors que la plupart des sélectionneurs de festivals s’accordent à dire qu’il y a quelque chose qui frémit sur ce territoire, qu’une nouvelle génération est en prepare de se mettre en place ; vu d’ici, la découverte de ce cinéma-là est majoritairement rétrospective, patrimoniale. Depuis 2013, Quartier Lointain s’efforce d’y remédier en proposant régulièrement des programmes de courts métrages récents issus de tout le continent africain, regroupés autour d’un thème. La 6e édition agrège cinq movies autour de l’idée d’Afrofuturisme. Une bonne idée quand elle s’intéresse à ce qui s’est passé autour du phénomène qu’à été Black Panther, le triomphant blockbuster Marvel et sa reconnaissance d’une tradition africaine. Y compris ceux d’un cinéma de style, en l’prevalence la science-fiction.
Le lundi, mardi, mercredi et jeudi, Thierry Paret nous conte de fabuleuses… Marie-Louise vient déclarer à Jean, l’écrivain avec qui elle a eu une longue liaison qu’elle le quitte. Mais avec l’amour, les choses ne sont jamais si simples que ça.
Si ce titre fait écho à un poème de Baudelaire (« Et j’aime à la fureur/ les choses où le son se mêle à la lumière »), la démarche de Bonzel est plus clairement proustienne. Quand elle fait le bilan du temps qui passe et s’aventure dans la réécriture d’une vie, entre probables bouts de vrai et fantasmes guérisseurs de traumatismes enfantins. Bonzel superposant à ces photographs, une voix-off, la sienne, énonçant un journal intime, souvent picaresque et parfois cru. Will, Nate et Alexandra viennent de milieux sociaux différents, mais se retrouvent dans une même errance dans le quartier de Third Ward.
Il est actuellement incarcéré dans une prison en Californie où il attend un nouveau procès pour agressions sexuelles présumées contre cinq femmes. Le cinéma de Millau présente samedi 11 juin, à 18 h, Graine de cabane, un ciné-concert de Joshua Imeson. Vendredi 17 juin à 21h00 en VOST, avant-première du nouveau film d’horreur des studios Blumhouse signé Scott Derrickson avec Ethan Hawke, l’adaptation d’une nouvelle du même nom écrite par Joe Hill, fils de Stephen King. Au Cezanne lundi thirteen juin à 20h30, découvrez en avant-première la nouvelle comédie mystérieuse et étrange de Quentin Dupieux (Au poste !; Le daim; Mandibules), avec Alain Chabat, Léa Drucker, Anaïs Demoustier et Benoît Magimel. Votre cinéma Le Sélect, les salles, l’équipement, infos… Le jeune Hopper Chickenson est le fils adoptif du Roi Arthur, un célèbre lapin aventurier.
Si on ne sait pas ce que donnera l’équipe de Suède à l’Euro, un des classiques du cinéma local revient en pressure sur le terrain. Après la parenthèse covidienne de 2019, le pageant de Cannes est de retour en fanfare avec Annette le nouveau movie de Léos Carax, mais aussi déjà quelques couacs. Une fois rhabillée d’un nom de scène, Linnéa devenue Bella Cherry, se fait esquisse d’un portrait d’une génération décomplexée que ce soit dans son rapport à la sexualité, à la célébrité, l’argent comme à l’incarnation de soi par l’image.
D’un côté, le second film de Lukas Dhont, après le remarqué Girl, de l’autre celui du vétéran Hirokazu Kore-Eda. Etonnamment, c’est le réalisateur japonais qui kind de sa zone de confort en transposant sa spécialité (des histoires de familles recomposées) en Corée, autour d’un trafic d’enfants. Les bonnes étoiles s’avérant particulièrement aimables voire des plus affectueuses. Dhont, en dépit de l’affirmation d’une mise en scène, tire son récit d’amitié adolescente vers une fracture dans une seconde partie lisse comme son imagerie clean digne d’un spot d’affiliation sur Instagram pour la safety de l’enfance. Reste à voir si ces quatre films, malgré tout moins léthargique que les autres en compétition, vont cimenter ou non le chantier du palmarès à venir.
Le movie explorera leurs relations sur une vingtaine d’années, de l’ascension du chanteur à son statut de star inégalé, sur fond de bouleversements culturels et de la découverte par l’Amérique de la fin de l’innocence. La véritable histoire du légendaire Ranger de l’espace qui, depuis, a inspiré le jouet que nous connaissons tous. Après s’être échoué avec sa commandante et son équipage sur une planète hostile située à 4,2 millions d’années-lumière de la Terre, Buzz l’Eclair tente de ramener tout ce petit monde sain et sauf à la maison. Dans ce nouveau film Marvel Studios, l’univers cinématographique Marvel déverrouille et repousse les limites du multivers encore plus loin. Voyagez dans l’inconnu avec Doctor Strange, qui avec l’aide d’anciens et de nouveaux alliés mystiques, traverse les réalités hallucinantes et dangereuses du multivers pour affronter un nouvel adversaire mystérieux.